Pour faire suite à l’article sur la preuve scientifique.
La « preuve scientifique »
n’est pas applicable lorsqu’un facteur variable intervient. C’est le cas pour
les médications et les médicaments.
Il s’agit d’une démonstration statistique. J’hésite à utiliser les terme de preuve, parce que les
statistiques sont faites pour être manipulées.
J’avais lu
un article comparatif concernant un médicament allopathe et une médication
homéopathique, fait par des convaincus de la chimie. Cet article mentionnait un
fort taux de réussite pour la chimie, avec seulement 20% d’échecs. Par contre,
pour l’homéopathie le résultat n’était que de 30% en enlevant les échecs et les
guérisons sous placebo. Pour être moins flagrant, le calcul était liquéfié dans
un interminable verbiage, qui n’avait pour but que de faire oublier que dans le
premier cas, les guérisons sous placebo n’avaient pas été défalquées…
Comment fonctionne la démonstration statistique. Il faut :
- 1 :
groupe de malades qui reste sans traitement.
2 : groupe de malades qui reçoit le médicament.
3 : groupe de malade qui reçoit un placebo.
Les
chiffres donnés sont arbitraires et le fruit de ma seule fantaisie. C’est le principe
qui est intéressant.
Pour le médicament X :
dans le groupe 1 : 30% guérissent spontanément. 70% gardent des séquelles ou meurent
dans le groupe 2 : 80% guérissent 20% idem
dans le groupe 3 : 50% guérissent 50% idem
Quelle
est l’efficacité réelle du médicament ?
Pour le
fabricant : 80%
Pour les concurrents : 80% – 50% du groupe 3, soit 30%.
Mais ce n’est pas encore la réalité, parce que dans les deux cas, il y a eu un acte thérapeutique avec la volonté de soigner
et guérir.
Enlever les 30% des gens qui guérissent spontanément ne reflète pas, non
plus, la réalité. Comment faire alors ?
Pour avoir une démarche qui puisse avoir une certaine crédibilité, il
faut envisager et étudier TOUS les cas
de figures.
Il a été démontré que
lorsque le médecin et le patient sont convaincus du bien-fondé de la
médication, le résultat est meilleur. Il serait donc intéressant de
faire :
- un
groupe 2 B avec des médecins ne croyant pas aux vertus du traitement
- un
groupe 2 C avec des patients sceptiques.
un groupe 2 D avec médecins et patients sceptiques.
Plus un Groupe
2 E : Un test véritablement fait à l’aveugle impose une médication
à l’insu du médecin et du patient. En invoquant un quelconque prétexte
pour faire prendre le médicament Dans ce
cas, il devient intéressant d’étudier l’évolution de la maladie.
Et pour avoir un taux d’efficacité effectif, il suffira d’enlever au résultat
celui obtenu par le 1er groupe. EX : Dans le groupe 2 E,
le taux de guérison est de 40%. Moins celui des guérisons spontanées de 30%, Le
taux effectif déterminant pour l’efficacité du médicament est donc de 10%.
Des expériences ont été faites concernant les effets secondaires des
médicaments. Plus précisément l’influence psychique générant des effets
secondaires.
Le personnel infirmier devait parler de pseudos effets secondaires du
médicament à portée de voix du malade, celui-ci découvrant par accident ces
effets. Dans un nombre significatif de cas, ils développaient ces pseudos
effets secondaires.
Le but inavouable était de pouvoir minimiser l’impact
des effets secondaire.
Là encore, on est en plein dans la force du psychisme pour modifier l’état
physique de la personne.
En l’état actuel, la démonstration statistique faite
par les fabricants de pilules est un leurre commercial, parce que tronqué de
tous les éléments qui peuvent dévaluer la démonstration de l’efficacité du
médicament.
Pour
dériver un peu sur le sujet du moment :
l’Hache1 N1
La
mortalité exclusivement due à la grippe est située entre 1/200'000 et
1/1'000'000.
La mortalité imputable au vaccin lui-même est dans les
mêmes eaux.
Ces proportions étant négligeables (toubibs dixit), il est très
difficile de prouver leur réalité.
L’efficacité du vaccin est de 50%, en agissant en conscience de faire un acte
thérapeutique efficace. Une vaccination placebo comparative n’est pas à l’ordre
du jour.
Que veut dire une efficacité de 50% ?????
Un vacciné sur deux attrape tout de même la
grippe ????
Comme il est prévu, dans le scénario catastrophe de Bachelot la contamination
d’un Français sur trois, je suis dubitatif………
Donc, pour
celui qui n’a pas de chance, il passe en vaccination, il se fait une réaction
allergique qui le rend malade, et à sa première sortie, il se fait la grippe A,
parce qu’il fait partie des 50% qui ne sont pas immunisés par le vaccin.
Les erreurs techniques dans les centres ne sont pas comptabilisées dans la
statistique. Un nombre significatif de fautes est survenu alors que les centres
étaient déserts.
Dans les premiers 200'000 vaccinés, dans des centres désertés, il ont tout de
même réussi à donner quadruple dose à 4 ou 5 mômes, soit
une erreur de dosage pour 40'000 vaccinés. Je ne reviens pas sur leurs
aberrations en régime normal de fonctionnement, mais tout de même, je pensais
qu’ils arriveraient à éviter les conneries en sous-sous-régime de
fonctionnement, et ce n’est même pas le cas.
Je n’ose imaginer le nombre d’erreurs et de
manquements qui vont s’accumuler au fil
des semaines. Et nous ne sommes pas dans le vent de panique que mériterait
l’intoxication publicitaire commandée par Bachelot.
La vaccination immunise pour cet hiver point à la ligne. L’hiver
prochain, il faut recommencer, ou c’est le risque d’être atteint par un virus
muté, qui peut être plus virulent.
Attraper cette grippe bénigne immunise efficacement
pour 15 ans au moins.
Concrètement : La grippe maintenant, au plus bénin de sa forme, évite 15
risques sanitaires dus à la vaccination, qui sont tous à 50% de chance…..
Et cette grippe peut se résumer à très peu de chose, voir même passer
inaperçue, ce qui n’empêche pas pour autant d’être immunisé.
Le choix de la vaccination devient un choix à long
terme.
Oui
maintenant, c’est un choix pour 15 ans. Et ce choix ressemble à la
roulette :
Etre 15 fois de suite dans les 50% qui évitent la grippe, c’est, à la
roulette, jouer 15 fois de suite le
noir et vouloir être 15 fois gagnant……..
Et dans les
médias, les sceptiques et les opposants sont priés de fermer leur gueule au nom
de la liberté d’informer, qui est exclusivement réservée aux valets de pied de
l’industrie pharmaco.
94 millions de vaccins, c’est le prix pour un siège de conseil d’administration
dans l’industrie concernée. Faut bien préparer l’après Sarkozy……….
Blutch