Une bonne et une mauvaise nouvelle
Le conseil financier mondial (dont on voit les points d’émergence au Forum de
Davos, au Bilderberg, à l’arrière-plan des G8 et G20) est en train de lâcher
Sarkozy.
Les conneries mégalomaniaques de Sarko 1er agacent. Cà énerve
suffisamment le bon peuple pour que ses commanditaires en soient émus.
Ils sont actuellement dans le constat que Sarko ne peut
pas gagner en 2012 (et à mon sens, quel que soit le candidat qui lui est
opposé)
Il est difficile de récupérer une situation politique perdue. Les
Phynanciers se rappellent encore de 1981. Trois ans sans pouvoir influer sur la
gouvernance de l’Etat français. Il s’est fait, durant ces trois ans, des
modifications légales que la Phynance n’a pas encore digérées.
Et 1995 avait amené cette même situation.
Alors « Ils » testent une autre formule :
En tête de pont :
l’IFOP de Madame Laurence Parisot met en avant un autre
présidenciable pour 2012 en annonçant un résultat de sondage de 25%
Sarko et 29% DSK.
La précision des sondages est de + ou – 3%.
Les sondeurs avouent procéder à des correctifs (conjoncturels ou émotionnels)
en fonction d’événements ponctuels. Ces correctifs peuvent dépasser 5%.
Donc un différentiel de 4% ne veut rien dire d’autre
que le sondeur ne veut plus du looser….
La mauvaise nouvelle, c’est qu’ils ont jeté leur
dévolu sur Dominique Strauss-Kahn qui a été mis en réserve au FMI sur décision
de ces mêmes Phynanciers.
DSK est en test pour devenir leur candidat. C’est celui qui leur offre
les meilleures garanties. Son attitude dans la crise financière de la Grèce les
a convaincu de sa bonne volonté. Il ne reste plus que l’épreuve des sondages
non bidouillés pour savoir s’il peut réellement gagner….
Faire gagner le camp politique opposé, c’est un peu
plus difficile à manœuvrer, certes, mais çà tue toutes oppositions politiques et
populaires.
En finalité, çà rapporte plus et mieux que l’impopularité.
Blutch.