Le Con :
Mégalo 1er se prend une branlée magistrale avec les régionales, et
il explique que c’est juste parce qu’il est trop bon
dans sa politique.
Et s’il est cocu, c’est parce qu’il est trop doué sous la couette ?
Dans la revue, commençons par ceux qui le poignarderont bientôt.
Fillon :
C’est l’incarnation vivante de ce que disait Coluche de Lecanuet :
Il a du arriver premier dans un concours de
circonstance.
C’est un type qui est censé diriger la France, et qui n’a jamais su exprimer la
moindre idée.
Il gobe une mouche, en arrivant dans sa boîte crânienne, elle se croit sur le
circuit du Mans, les chicanes en bottes de foin en moins.
C’est le magnétophone le plus cher de toute l’histoire technique et politique.
Borloo :
Il a tellement voulu sublimer cette défaite qu’il a du se noyer dans les
vapeurs éthyliques. J’espère au moins que c’était du
Riesling, parce que sans les vignerons alsaciens, Bertrand pouvait
délocaliser le siège de l’UMP dans les Dom-Tom (sous perfusion financière
permanente de Bercy, et qui n’ont, en conséquence, pas osé voter contre la main
qui les nourris.)
Donc pour revenir à Borloo :
Pour la taxounette carbone, il avait à sa
disposition 60% de l’Assemblée nationale (et du Sénat) au garde à vous, le
doigt sur la couture et retenant leur respiration pour ne pas faire de flou sur
la photo.
Il a pu la faire exactement comme les
copains-commanditaires-parrains à Sarko lui ont permis de la faire.
C'est-à-dire un impôt populaire pour remplacer un impôt industriel, et
l’éternelle promesse toujours bafouée de répartir çà chez les nécessiteux. En 3
ans de Sarkozysme, Bernard Arnaud s’est enrichi de près de 10 milliards
d’Euros, Vive la crise….
Mais j’y reviens à Borloo.
Donc il avait tout ce qu’il fallait pour étaler sa suie (c’est du carbone) sur
le petit peuple, il restait juste à ajuster un chouia son application aux
industriels.
Ceux qui tirent les ficelles de Guignol ont
poser leur véto : NON. Donc la taxe carbone est enterrée en Sarkoland.
Mais çà, il fallait l’expliquer en évitant de nommer Bernard, Vincent, Martin,
Total, l’industrie chimique et quelques autres.
Alors si la taxe carbone est foutue, c’est la faute
à ces salauds de socialo-anarco-écologico-autonomes, qui, avec leur moins de
40% de députés, font trébucher une majorité de 60%.
Les 20 sinistres qui se sont rétamés :
On ne tire pas sur des ambulances, surtout qu’en toute bonne logique, elle
devraient être repeinte en noir.
La marionnette :
Il a compris les agriculteurs et il va donc les laisser courir à la faillite en
faisant une agriculture de merde, mais qui rapporte gros à l’industrie
chimique, seul véritable pouvoir en France.
La FNSEA, syndicat des industriels du labourage ne veut pas changer ses
méthodes. Il faut que les paysans continuent de se suicider à coup de produits
chimiques dangereux que leurs vendent les tireurs de ficelles de Guignol.
Le coup du vaccin H1N1 est difficile à renouveler tous les trois mois…. Et dire que c’est l’annulation de commandes qui leur a le
plus rapporté. Tu conseilles aimablement la pharmacienne que ce serait
bien de commander 100 millions de dose, 95 sont inutilisées, il faut annuler
une grosse partie de la commande en payant la dédite de 30%.
Après tu annules en loucedé une mesure de limitation des engrais et pesticides
prise à grand renfort de pub dans la farce du Grenelle.
La chimie française n’est pas faite que d’ingrats et
si tu évites les Courants Limpides, il peut y avoir des choses dont on perd la
trace (un peu comme l’argent des Frégates…).
»Je ne laisserais pas GDF se privatiser, l’Etat gardera toujours la
majorité.
»Il faut privatiser les régies pour faire baisser les prix.
»GDF à besoin d’argent frais pour pouvoir être compétitif.
Le slogan de Sarkozy, c’est bien :
Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis ?
+ 9% sur le prix du gaz en avril.
Salauds de journalistes qui ont coupés les micros trop tôt, avant qu’il
dise :
« Et je vais tous vous niquer. »
Sarko est un nostalgique, il veut tout comme les
Amerloks. Ils ont eu ENRON, pourquoi devrait-il en être privé…
GDF, c’est en (dé)route. Proglio ajuste le tir à EDF, lui qui a fait de Véolia
la plus puissante machine à pomper le fric.
La vie est belle, le Sarkoland est flamboyant. J’interdit aux pompiers de
l’éteindre…
Blutch.